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scribouillages

Sur ma pirogue...

A un arrêt sur une berge, je croiserai le Loup des steppes, dans un reflet difracté, qui me guidera vers de nouveaux plaisirs. Que Maupassant s’adonne à la visite de maisons closes va-t-il m’inciter à faire de même ? Je ne fais pas de plan, et ignore...

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Je m’allonge dans les parcs, je m’exhale des villes Il faudra toujours l’image de la pirogue comme point de départ Une fourrure et un livre de tabac échangés contre de la verroterie, me voilà paré pour le début de l’hiver Plus de rame pour guider la barque...

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Un bout...

Les noyaux d’abricots ne poussent pas dans les éviers Je me dois d’oublier la fille récemment rencontrée L’inaccessible a toujours plus d’attrait Je débarquerai, largué par le dernier roulis de la pirogue échouée sur la berge Evidemment, j’oublierai mon...

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Je me vois parfois comme une silhouette idéalisée et en déséquilibre dans sa marche, sa progression dans le monde, largué au propre comme au figuré, à la recherche de soi, dans un décor vide de champs labourés, fertilisés mais non encore féconds de l’hiver...

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Humeur noire

Vient l’envie de relever la tête à la sortie, libérer la pensée qui dort au sommet de l’échine toujours courbée. Alors on s’arrête, roc dans la foule qui toujours s’écoule autour en une vague continue qui parfois bute contre mon corps. Envie malfaisante...

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After work...

Les soirées se font courtes, et pas seulement parce que c’est l’hiver, goût de s’envelopper dans de gros pulls, mais la vie de bureau préfère les vestes cintrées. On tente la résistance à la Machine, mais déjà lorsque l’on s’arrête à l’exhalaison du train...

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Et je me caresse la nuque que je sais filmée par une caméra portée dans mon dos, j’aime l’avoir dégagée, cheveux ras, qui bientôt boucleront. Trois jours que je n’ai touché à ma guitare, je n’ai pourtant pas les doigts sales. Je pourrais me cacher derrière,...

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Les rues sont grises quand je m’exhale du train au petit matin souvent brun de cet hiver proche, enveloppé dans de la laine, j’accrois l’amplitude de mes pas, l’œil aux aguets, toujours en l’air, humant le parfum vicié de la ville qui se réveille dans...

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Le silence, ce damné silence ! L’imagination inhibée retient les paroles Les affiches collées aux murs scandent les rythmes de divagation des pensées Peut-être un sourire, pour qui, pourquoi ? Le temps tourne, l’incohérence de la discussion hachée par...

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