Humeur noire
Vient l’envie de relever la tête à la sortie, libérer la pensée qui dort au sommet de l’échine toujours courbée. Alors on s’arrête, roc dans la foule qui toujours s’écoule autour en une vague continue qui parfois bute contre mon corps. Envie malfaisante de se poster en obstacle, assis sur les premières marches de l’escalier qui mène à la bétaillère suivante et souterraine de la majorité des voyageurs. En faire chuter, dans un mouvement de vengeance purement aveugle et arbitraire, « toi tu vas payer pour les autres ». C’est juste mon humeur noire, ça va passer…