Merci Sergueï

Publié le par unknownpoet.over-blog.com

Mon rapport avec la page blanche est purement sexuel. Je brise son hymen de mon écriture sinistre, souille sa pureté parfois fausse telle celle d’un palimpseste de mes jets d’inspiration, de ma semence bleue marine jaillie en traits convulsifs de la pointe de ma plume, organe de l’inspiration concrétisée en œuvre conçue dans le plaisir orgasmique sur la copie fécondée de mes hommages ; couverte, tatouée, pénétrée de cette encre qu’elle désirait, qu’elle appelait, offerte à mes assauts, la page n’est plus vierge.

 

Publié dans Scribouillages

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