L'air passe...
Comme un regret du tatouage auquel parfois la pensée donne existence, une potentielle coercition à la rupture du silence de la plume, mais non, ce n'est pas ça, rien ne vient, juste le regard tourné, comme un détournement du regard, je me dérobe, tourne le dos et la nuque. Une respiration, parfois, comme pour signifier la possibilité, une inspiration aussi, mais ce ne sont que des embruns, irrigation des sinapses, mais rien ne subsiste, surtout lorsque le voyage est pendulaire. La pensée de l'échappatoire, évanescente et fugace ; un coup de vent, de fil ou de coeur, et disparue, déjà. Tête folle, tête légère, les pas se chassent dans les couloirs, foulés en semelles de gomme. Heureusement, l'été est proche.