Hors la fac!
Hors (de) la fac ! Ebloui par le soleil dont il avait oublié l’existence, l’impétrant sort de l’amphithéâtre, nerfs enfin lâchés, corps flasque, esprit vidé. La dernière épreuve est passée, erreurs à conjuguer au passé… Giboulées !
De vagues pensées lui reviennent, trouver cette fille, partager un thé, marcher sur le pavé mouillé… Giboulées !
Puis c’est les envies primaires, sourires libérés devant un café, une bière, un ballon. Le corps à jeun d’avoir absorbé toutes les ressources rend l’alcool joyeux. Il faut se nourrir, sortir, manger, il pleut… Giboulées !
Fondu temporel, plus tard sur un banc solitaire, il apprécie une cigarette, sa première depuis longtemps, il vacille, titube, bande, effet d’autant plus fort qu’inattendu.
L’aléatoire revient dans les nuages qui déjà cachent le soleil à peine réapparu, bientôt l’averse, il est temps de rentrer, se coucher… Giboulées !