And my left eye cry
L’œil droit plongé dans le viseur d’une ancienne caméra je cadre des impressions fugaces, imprimées sur de vieilles bandes abandonnées puis retrouvées au fond d’une armoire bancale, poussiéreuse et décatie.
L’objectif anamorphose l’objet filmé pour le faire rentrer dans le rectangle du futur écran.
Capter le fugitif, retenir le fugace, ne garder/conserver que l’essentiel.
La recherche du plan parfait conduit à toutes sortes d’expériences, toujours enrichissantes/euphorisantes.
Orphelin de toute magnificence, lésé de la cinématographie accaparée par son jumeau, taquiné par un vent espiègle, l’œil gauche pleure.
Puis vient le temps du visionnage dans une salle obscure improvisée, un vieil écran un peu taché…
Contemplation, introspection, émerveillement parfois, réflexion, critique surtout… Demain on fera mieux !
Une Remington sur une table et vogue l’inspiration !
Un scénario onirique, quelques gens passionnés, regardez autour de vous, la ville est un décor ! Les idées fusent, l’enthousiasme conduit à l’inspiration et un jour, peut-être, au chef d’œuvre…
Et mon œil gauche pleure…