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Publié le par AL

Le jour se lève, déjà les jeunes filles s’en vont, avant que la décadence les saisisse en plein envol

A un arrêt sur une berge, je croiserai le Loup des steppes, dans un reflet difracté, qui me guidera vers de nouveaux plaisirs.

Que Maupassant s’adonne à la visite de maisons closes va-t-il m’inciter à faire de même ?

Je ne fais pas de plan, et ignore quoi faire

Il se peut que l’introspection intrinsèque à la croisée des chemins me revienne en pleine gueule un de ces jours

Les éventuels arrêts lorsque que le courant me fera échouer me verront peut-être balancer devant une public clairsemé, rare et rétif, toujours la même séquence d’accords, qui pourtant ne me lassera pas

Mais je ne jouerai pas de mon chapeau

Je dois me trouver un endroit solitaire afin d’y pratiquer le souffle et l’inspiration harmonique dans déranger personne

L’imagination liée à ce moment de la pirogue est toujours en noir et blanc, la bichromie idéale, pour le caractère de mes rêves

Quand je lis le mot improvisation, je pense à une séquence de violons, hiver allegro

Esquisse, forcément des coups de pinceau fin, tenu du bout des doigts

Peut-être une scansion rythmique à rajouter dans l’écoulement continu des bribes qui jamais ne trouvent de fin/d’achèvement

Publié dans Scribouillages

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