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Quoi de plus décadent qu’un air de banjo joué dans un champ gelé du mois de décembre
Projection plastique du ressenti de ma nuque décalée sur la toile d’un auto-portrait viennois
Emergeant/exhalée l’espace d’un (dernier) soupir d’une chambre, lâchée/libérée de sa précédente étreinte, une femme se présente à moi : « Je suis la prostituée 44. »
« Magnum ! », crie mon inconscient, ou ce client tapi derrière sa porte, je ne suis pas sûr. « Dommage, réponds-je, j’attends la numéro 27. »
« Heureusement qu’il ne pleut pas », dit-elle en s’en allant.
Son dos ondule comme un serpent monétaire que j’aurais presque envie de chevaucher
« Echine »
Une tortue témoigne de ma bonne volonté
Quelques bouffées de superficialité concrétisées dans l’achat de chaussures et de veste
Je bois de la poudre à canon, conséquemment, je suis en forme, mais cela ne sert à rien
Une vision télévisuelle plus tard, fantasme solitaire d’une auto-destruction romantique au bout d’un paquet de cigarette achevé sans véritable envie